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4 décembre 2009 5 04 /12 /décembre /2009 10:32

       Dans quel êta j’erre ?    


L’état de mes maux gère sans mot dit

Les mots de tête sont désormais maudits


Ton  Alpha me rassure.

Ton epsilon n’est pas quantité négligeable, ce sont les petites choses qui font le tout.

Ton iota n’est point  un détail. Du point de départ au point d’arrivée c’est une ligne de vie.

Ton omicron si micro-mignon n’est pas omis. Il est discret et il me plait.

Ton upsilon, ce Y bien campé sur ses jambes m’accueille les bras offerts.

Entre l’Alpha et l’Oméga coule une belle histoire.




                        Une Lambda qu’on sonne et qui résonne aux voyelles…

Elle voit des elles et des îles. Elle voit des ailes et des ils.

Elle voyage en âge.






Pour le plaisir de relire Rimbaud

A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles,
Je dirai quelque jour vos naissances latentes :
A, noir corset velu des mouches éclatantes
Qui bombinent autour des puanteurs cruelles,

Golfes d'ombre ; E, candeurs des vapeurs et des tentes,
Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d'ombelles ;
I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles
Dans la colère ou les ivresses pénitentes ;

U, cycles, vibrements divins des mers virides,
Paix des pâtis semés d'animaux, paix des rides
Que l'alchimie imprime aux grands fronts studieux ;

O, suprême Clairon plein des strideurs étranges,
Silences traversés des Mondes et des Anges ;
- O l'Oméga, rayon violet de Ses Yeux !

 



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commentaires

D
<br /> <br /> ABBA en sourdine à soir, moi... Faque plus rien pantoute à focuser sur la glace noire ou les blondes fleurdelysées, moi-là... J'en ai mon voyage en criss, en ex-chum de plusieurs reines des<br /> quitteuses, même si j'en suis pas encore *revenu*<br />   Dix ans passés en troubles et en émerveillement, les deux yeux et le coeur bien ouverts sul CDG et mes left<br /> lifts de droite à gauche... Le rêve est une affaire à flusher un jour ou l'autre..!:) Gently yours, DSMoon*** <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> <br /> LA RIVALE<br /> <br /> Qu'expire aujourd'hui votre coeur éploré : je viens de vous voler votre dernier amant.<br /> <br /> <br /> <br /> Mais vous n'en vouliez pas, n'est-ce pas ? Vous lui avez craché à la face, vous avez bafoué la flamme qu'il vous destinait, vous vouliez abuser de ses sentiments, jouer avec lui, le piéger avec<br /> ses propres filets alors qu'il n'y voyait déjà plus rien, aveuglé par la foudre qu'il avait lui-même provoquée.<br /> <br /> <br /> <br /> Vous avez manqué de discernement : ses feux si purs avaient pris le pas sur le simple jeu...<br /> <br /> <br /> <br /> Ce rêveur, cet idéaliste, ce "déséquilibré", cet énergumène croisé un jour dans une maison de campagne, puisque, désinvolte, vous le négligez, le manipulez, il est pour moi. Il m'intéresse ce<br /> mortel...<br /> <br /> <br /> <br /> Je suis votre plus grande rivale. Je ne rends jamais ceux que je prends. Je suis la plus fatale séductrice et aucun jouvenceau ne sait me résister dès lors que se posent sur lui mes prunelles<br /> d'amoureuse, tant mes orbites profondes, mon sourire carnassier fascinent...<br /> <br /> <br /> <br /> Raphaël ne songe plus à vous, il vous a oublié, il est à moi. Je suis l'Ensorceleuse, l'éternelle épouse, la souveraine Amante vous dis-je ! Plus ils sont tendres et fous, mieux ils me rendent<br /> hommage. Le culte que je voue à cette jeunesse est impérissable, démesuré, sans faille.<br /> <br /> <br /> <br /> Ce matin j'ai posé mes lèvres sur celles de votre bien-aimé dédaigné et mon baiser a scellé à jamais notre union. J'ai emporté, bien serré contre mon sein, ce nouveau fiancé à la peau suave.<br /> Dieu ! Qu'il était blême ce visage qui me fixait... Qu'ils étaient émouvants ces yeux effarés, figés, pétrifiés par le Grand Amour venu le chercher au bord du lit ! C'est ainsi que je les<br /> préfère, mes promis. J'ai passé la main sur le front de votre Raphaël, et à cet ultime effleurement son regard s'est éteint.<br /> <br /> <br /> <br /> Désormais il m'appartient corps et âme.<br /> <br /> <br /> <br /> Je suis venue vous témoigner cette folie entre moi et Raphaël. Nous nous sommes unis dans une infernale volupté. Une étrange ivresse faite de larmes et de soupirs, d'effroi et d'abandon. Soyez<br /> jalouse à mourir parce que je l'ai possédé de la tête aux pieds. J'ai promené ma bouche partout le long de sa chair rigide, mes caresses ont exploré le fond de ses entrailles pacifiées et ma<br /> voix caverneuse a bercé son flanc vidé de chaleur. Il faut vous dire que je ne nourris mes espoirs que des mets froids de l'hymen.<br /> <br /> <br /> <br /> Mon royaume est de glace, ma terre est d'ombre et mon lit est, vous l'aurez deviné, de marbre.<br /> <br /> <br /> <br /> Vous n'ignorez plus qui je suis à présent.<br /> <br /> <br /> <br /> Votre courtisan d'hier est à moi. A moi, et à moi seule. Je l'aime et le tiens bien contre moi, mes bras d'acier serrés autour de son corps inerte.<br /> <br /> <br /> <br /> Et je ne vous le rendrai jamais.<br /> <br /> <br /> <br /> Jamais.<br /> <br /> <br /> <br /> Signé : votre belle et puissante rivale, Madame la MORT.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Raphaël Zacharie de IZARRRA<br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> Otium ou negotium?<br /> <br /> <br />
R
<br /> <br /> Bonjour,<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Quelqu'un pourrait-il m'éclairer sur ces vers de Rimbaud, de quelle manière les interpréter ? Un "spécialiste" de Rimbaud m'a dit un jour que chez le poète il y avait<br /> parfois plus d'une lecture possible, pas forcément linéaire, notamment dans le "Bateau Ivre", et qu'en ce domaine rien n'était vraiment fixé selon les règles littéraires traditionnelles. Je<br /> voulais savoir si cette "analyse intuitive" était crédible car j'avoue ne pas toujours comprendre les vers apparemment hermétiques de Rimbaud, ceux-ci par exemple que j'aimerais qu'on m'explique,<br /> si tant est qu'une explication de vers soit sensée :<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> "Je fis un voeu : mes ailes d'Empyrée toutes trouées<br /> Ma fiole couverte de l'or des horizons funestes<br /> Tout célestes me mirent de glace en échos nets<br /> Je vis un feu où se regardait l'oiseau des rouées."<br /> <br /> <br /> (Rimbaud)<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Raphaël Zacharie de IZARRA<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> Cher Raphaël<br /> Seriez-vous "le spécialiste" de Rimbaud?<br /> En tous les cas, les nombreux commentaires laissés ici et là sur la toile, laissent  à penser que vous êtes le spécialiste des "faux poèmes" attribués à Rimbaud, Maupassant et à bien<br /> d'autres...<br /> Face à un tel érudit, je m'efface......<br /> A tous ceux qui seraient intéressés par des delires verbiaux<br /> http://www.obiwi.fr/culture/lectures/2727-arthur-rimbaud-le-poeme-retrouve<br /> <br /> Abassourdinement vôtre. <br /> <br /> <br />
B
<br /> super ! abassourdine nous revient !<br /> <br /> <br />
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A
<br /> C'est bêta  mais je ne peux pas me passer de vous........<br /> <br /> <br />
D
<br /> J'ai cru ouïr un accent canadien, et "JE ME SOUVIENS" d'un coin d'Alberta où tout se chiffre en pétro-dollars canadiens, dans un Canada digne de lui-même: Juste une poupée du *Ni OUI - Ni Non*<br /> juste une fille facile nord-américaine..!:)<br /> <br /> <br />
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A
<br /> "Je me souviens / Que né sous le lys / Je croîs sous la rose."<br /> Je ne suis pas québécoise mais<br /> Je me souviens de ces 4 merveilleuses années passées à  Québec.<br /> Je me souviens de mes amis Claire, Dorine, Diana, Guy, André, Georgette, Maurice... <br /> Je me souviens des hivers longs mais si beaux.<br /> Je me souviens du fleuve St Laurent.<br /> Je me souviens des sculptures de neige.<br /> Je me souviens de cette nature sauvage (des mouches noires dans la Jacques Cartier).....<br /> Je me souviens......... Merci à Georges Perec<br /> <br /> <br />

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  • : Abassourdine
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